mardi 14 octobre 2008

Dimanche (mais en fait samedi)

Le sable reprend peu à peu ses aises à Saly et sur la route des charrettes, où déjà nous nous étions ensablés avec Adama, le scooter chasse parfois. Au bout de la route des charrettes est un vendeur de petits pains briochés, de longs pains de campagne au chocolat –que nous dégustâmes ce matin. Nous les avions achetés en revenant de Nianning hier au soir. Les parents d’Angélique sont invités par Vendée Matériaux. Nous avons fait leur connaissance tout fraîchement arrivés de la France et avec de nombreux vendéens autour de la piscine à l’ambiance en vacance. Nous avons bu un cocktail Cap Vert, moi sans Vodka et eux avec Vodka. (Pourquoi moi sans Vodka ? Je m’en explique : c’est moi qui ai commandé en premier, comme je ne savais pas trop encore l’esprit des vendéens j’ai tâté le terrain, j’ai fait mine d’hésiter entre le Sans Vodka et le Avec Vodka, j’ai fait mine, du coup le serveur (aussi speed que dans une brasserie parisienne) a lancé : « Bon, un Djambo ? » (le Djambo c’était le Sans Vodka) et j’ai été obligé d’accepter car ça commençait à durer il y avait les autres à commander et ils avaient le dîner à 21 h du coup, voilà comment je me suis retrouvé au bord de la piscine avec un Djambo tandis que eux sans scrupule avaient un Cap Vert ou un Jaune (un moustachu prit un Jaune). –Il y avait aussi des petits toasts genre pizza pas dégoûtants du tout et des cacahuètes.

Ce que j’ai pas trouvé correct, c’est qu’un de Vendée Matériaux a pris dans notre stock de petits toasts alors qu’il n’avait pas encore eu sa commande (un whisky) et qu’il savait qu’avec elle viendraient d’autres petits toasts et d’autres cacahuètes.

Au campement-club de Nianning, l’ordre des lieux surprend, une certaine force se dégage. Nous avons quitté quand la piste de danse donnait Give me the night de G. Benson.

Aujourd’hui ils ont dû faire du jet-ski de 15h à 16h 30 et assister à un spectacle de karaoké hier.


A part sponsoriser (je crois) des bateaux pour le Vendée Globe, Vendée Matériaux fait de grandes choses en Afrique (ils ont eu une conférence sur ça samedi matin) : dans plusieurs pays ils ont installé des écoles, équipé des choses et lundi les personnes en vacances se rendront dans l’école de M’Bour qui a dix ans depuis la BA de VM, alors ils ont apporté des cahiers et des crayons et de là une conversation sur l’aide France-Afrique, une petite discussion quant à la différence entre gestes et action, malgré la Lambada, sur la manière d’aider ces gens « qui sont heureux comme ça, à vivre comme des animaux » (a dit le gars qui nous avait piqué des toasts et qui sirotait maintenant son whisky), « c’est la misère mais les gens sont moins stressés qu’en France, quand même, non ? » (…)

1 commentaire:

maud a dit…

"Bopp du ngir karaw kessé."
(La tête ne sert pas qu’à retenir les cheveux). Il faut croire que la sagesse sénégalaise a oublié un certain toubab imbibé de whisky ... Il y encore du chemin à faire ...