mardi 23 février 2010
Le nouveau retour de la belle mort du petit Hunk
lundi 22 février 2010
C'était Dakar
"Le directeur de l'école de Missirah est un drôle d’oiseau. Coq sans scrupule, monsieur Seck, tel est son nom, aime à pavaner sans peur du scandale. Il manie à merveille le double discours et sait se faire valoir quand il s’agit de rassembler à sa cause.
Aujourd’hui, il a trouvé les pigeons idéals, une association française à caractère humanitaire, chargée de bonnes intentions et de cadeaux…
Basse-cour 32'11"
Un film de Adrien Camus
http://www.vimeo.com/8990400
samedi 20 février 2010
Ce sont les vacances. Mes élèves ont fait un petit inventaire à la Prévert des choses à ne pas oublier. Alors bonne lecture, et bonnes vacances !
Pour les vacances, je mets dans ma valise :
- Un chapeau pour me protéger du soleil.
- Des bottes en cas de pluie.
- Des lunettes pour ne pas me brûler les yeux.
- De la crème solaire.
- Une écharpe et un manteau pour me protéger du froid.
- Un transat pour m’allonger.
- Un tee-shirt avec une culotte.
- Un vrai dragon pour me réchauffer et pour au cas où l’eau sera froide.
- Des jupes pour aller au restaurant.
- Des objets pour aller au bal.
- Une piscine si la mer est froide.
- Un maillot pour se baigner à la mer ou à la piscine.
- Un fagot pour surfer.
- Un sous-marin pour voir les poissons.
- Un cartable pour aller à l’école.
- Une tente pour aller camper à la montagne.
- Un hameçon pour me piquer les fesses.
- Mon trésor pour attirer les pirates.
- Un chat pour faire pipi sur le canapé.
- Une fourchette pour se balader avec une assiette.
- Un doudou pour ne pas avoir peur la nuit.
- 3 copines pour jouer l’après-midi.
- Un taureau pour me protéger.
- Un copain pour me venger.
- Un tricératops pour faire peur.
- Une fusée pour aller dans la galaxie.
- Un condor pour voler.
- Des culottes pour protéger mes fesses.
- Des gros mots pour me faire gronder.
- Mon caméléon pour voir s’il changer de couleur.
- Un chat avec la tête du maître.
- Un voilier égyptien (200 ans av J.C.).
- Un cargo moderne à propulsion atomique.
- Un voilier dériveur.
- Un dirigeable.
- Une cornemuse pour jouer de la musique.
- Un banjo pour aller à Hawaï.
- Un diplodocus pour me protéger du soleil.
- Un ptéranodon pour quand j’ai envie de voler.
- Une murène.
- Une mygale.
- Un narval.
- De la noix de muscade pour manger.
- Un faisan pour me gratter.
- Une poule pour avoir des œufs.
- Mon singe pour me faire rire.
- Un cobra pour me protéger.
- Un chien qui espionne les gens quand ils s’embrassent sur la joue.
- De la colle pour coller le capitaine du bateau.
- Une maison.
- Un tableau pour cacher la maison.
- Des bonbons pour la faim de sucre.
- Des jouets pour ne pas m’ennuyer.
- Une carte au trésor pour inspecter un trésor.
- Une carte à 10 000 901 199 967 dollars.
- Un appareil photo pour prendre des photos.
- Un maillot de bain pour me baigner.
- Un chien de chasse pour manger les gens.
- Un alligator.
lundi 15 février 2010
Disque au profit de RESF par Les p'tites laines And Co
Amis lecteurs de ce blog, n'hésitez pas à souscrire ! :
Bonjour à tous et à toutes,
Afin d'avoir plus d'informations concernant le disque en préparation en
soutien à RESF, n'hésitez pas à parcourir notre myspace :
http://www.myspace.com/autourdesp39titeslaines
Les souscriptions sont toujours en route !
Merci à tous de nous suivre,
Eric et les p'tites laines
jeudi 11 février 2010
La mort de la mort du Hunk : droit de suite au premier droit de suite
mardi 9 février 2010
de l'autobiographie sur Internet (je passe son temps à se regarder le nombril)
je tombe bien bas
Nous avons gravi cet après-midi le mont Miribel. C’est en Savoie ou en Haute-Savoie, c'était avec les P'tites Laines. Les moments là-haut sont très apaisants. Au loin il y a des névés, dans la vallée on aperçoit des chaumières dispersées, on devine le lac Leman et tu penses forcément au train électrique et aux maquettes de chez Xavier le voisin d’Antoine Brégeon. Je ne sais pas ce qu’il est devenu. Mais il pourra entrer son nom sur Facebook. J’ai 27 ans. Courir ça va plus vite et quand tu descends une vallée c’est moins usant pour les genoux. Avec le ciel si bleu, les millions de jonquilles qui faisaient le printemps : si tu descends une montagne dans ces conditions-là, tu as un sentiment de joie. Je pris donc le parti de courir.
Il y avait de la gadoue car les neiges fondent en douceur. Je glissai comme sur une peau de banane, surprenant, et atterris sur le derrière : plein de boue des pieds jusqu’à la tête. Encore une punition de la réalité –l’ivresse vite refoulée par la gueule de bois… Quelle injustice ! On a dû repasser à l’hôtel pour me changer. Je ne peux quand même pas jouer de l’accordéon dans cet état !
Me voici maître d’école les enfants. J’habite au Sénégal, je travaille dans une école française et j’ai des CE 1. Ce samedi, nous étions invités chez la maman du petit Idy qui habite sur les hauteurs entre Toubab Dialaow et Nguering, en pleine brousse. Les branches sèches des arbustes. Les pierres noires qu’on dirait volcaniques. Loin, très loin, la mer. Arpenter les parages. Idy a joué sur un baobab penché, il a escaladé. Il tenait absolument à me montrer son incroyable terrain de jeu : la brousse vallonnée à perte de vue, les cailloux et les chemins compliqués qu’on se fraie entre les broussailles. Avec sa sœur il a sauté sur les murets en ruines, énervé les zébus, détourné les biquettes, caressé les chevaux du petit centre équestre et il a remonté le lit de la rivière à sec. La terre craquelée du marigot à sec... Toute cette énergie d’enfant libre… J’ai eu envie de courir moi aussi. J’ai 29 ans. J’aurais bien fait aussi les combats d’épées avec les branches et le cache-cache. Mon pied s’est enfoncé, enfoncé profondément ; je me suis enfoncé dans la terre lourde et grasse du lit de la rivière. Pas si à sec que ça... Revenez jambes, pieds, claquettes...
Sous les yeux surpris du petit Idy, péniblement j’ai réussi à retirer tout ça. Ceux qu'on vouvoie aussi peuvent être embarassés. Ça l’a bien amusé. J’espère que Maud saura trouver les mots pour me réconforter.