mardi 23 février 2010

Le nouveau retour de la belle mort du petit Hunk



Cette fois-ci, ce fut Amandine qui tua le hunk (c'est pas vrai mais c'est plus romantique). D'ailleurs, on reconnaît bien sa "patte", si j'ose dire, sa signature sanguinaire sur le mur. Quelle artiste.



En tant que mari de la tueuse de Hunk, je porte, durant 3 jours et 3 nuits, le boubou blanc que vous voyez ici.




Amandine, ci-dessus, après son meurtre. Le regard sanguinaire. Le monde n'est pas toujours si merveilleux qu'il le paraît, de prime abord, c'est vrai. Mais un dicton que j'invente sur le moment ne dit-il pas : "Le sanguinaire exulte en dedans" ? C'est vrai.



Mais, finalement, on se demande si ce sont bien des hunk ces choses-là. Si ça se trouve, on fait que tuer des margouillats ces temps-ci. Allez savoir !

lundi 22 février 2010

C'était Dakar

Aller, on s'est dit, un petit week-end à Dakar ne peut pas nous faire de mal au niveau Feng-shui, dialectique du couple, entremélations et surtout petites séances de cinéma au CCF. En effet, il y avait ce qu'on appelle des projections cinéma au CCF. Des films documentaires de la collection Africa Doc, 1° édition. De supers films documentaires. Le premier, c'était sur les déclassés, des employés de la compagnie burkinabé des chemins de fer qu'on a gentiment remerciés pour cause d'impératifs FMI, maximisation, impératifs BCI, et tout. L'un d'eux est un vrai fanfaron (c'est le réalisateur du film). Un autre documentaire sur la circonsision au Togo. La réalisatrice retourne dans son village natale au moment des fêtes d'initiation et elle fait en sorte que les vieux sages acceptent de laver le couteau entre deux coupes, pour éviter le VIH. Elle réussit. Un autre film sur l'oignon. Sans doute le meilleur. Pour le meilleur et pour l'oignon. Ou comment un producteur d'oignons, au Niger, attend que le cours du sac d'oignons remonte, remonte, pour assurer une bonne dote pour le mariage de son fils, mais le cours descend, descend, et finalement le mariage se consume et le couple, à la fin du documentaire, s'en va pour Abidjan. L'un des meilleurs films documentaires jamais vus au monde, donc, si vous avez l'occasion. Voyez maintenant le site Internet et n'hésitez pas à acheter ces DVD. http://www.africadoc.net/   Et puis le reportage sur la passation du pouvoir au Togo après la mort subite du père de Fauré. Enfin, un reportage un peu longuet mais assez dansant sur les rappeurs de Bamako.


Maintenant, comme c'était un concours, on votait pour le prix du public et bientôt je vais aller voir sur Internet lequel a gagné. Ce qui bien sûr fait dire un mot du reportage sur Bagatadji qui apparemment est parti en montage mais sur le site de 3° porte à gauche il y a déjà un petit 30 minutes très croustillant sur la venue d'une association de jeunes retraités de l'éducation nationale, "Comment ça va?", à Missirah, à côté de Bagatadji.  

"Le directeur de l'école de Missirah est un drôle d’oiseau. Coq sans scrupule, monsieur Seck, tel est son nom, aime à pavaner sans peur du scandale. Il manie à merveille le double discours et sait se faire valoir quand il s’agit de rassembler à sa cause.



Aujourd’hui, il a trouvé les pigeons idéals, une association française à caractère humanitaire, chargée de bonnes intentions et de cadeaux…


Basse-cour 32'11"


Un film de Adrien Camus
http://www.vimeo.com/8990400

samedi 20 février 2010

Ce sont les vacances. Mes élèves ont fait un petit inventaire à la Prévert des choses à ne pas oublier. Alors bonne lecture, et bonnes vacances !

Pour les vacances, je mets dans ma valise :

- Un chapeau pour me protéger du soleil.

- Des bottes en cas de pluie.

- Des lunettes pour ne pas me brûler les yeux.

- De la crème solaire.

- Une écharpe et un manteau pour me protéger du froid.

- Un transat pour m’allonger.

- Un tee-shirt avec une culotte.

- Un vrai dragon pour me réchauffer et pour au cas où l’eau sera froide.

- Des jupes pour aller au restaurant.

- Des objets pour aller au bal.

- Une piscine si la mer est froide.

- Un maillot pour se baigner à la mer ou à la piscine.

- Un fagot pour surfer.

- Un sous-marin pour voir les poissons.

- Un cartable pour aller à l’école.

- Une tente pour aller camper à la montagne.

- Un hameçon pour me piquer les fesses.

- Mon trésor pour attirer les pirates.

- Un chat pour faire pipi sur le canapé.

- Une fourchette pour se balader avec une assiette.

- Un doudou pour ne pas avoir peur la nuit.

- 3 copines pour jouer l’après-midi.

- Un taureau pour me protéger.

- Un copain pour me venger.

- Un tricératops pour faire peur.

- Une fusée pour aller dans la galaxie.

- Un condor pour voler.

- Des culottes pour protéger mes fesses.

- Des gros mots pour me faire gronder.

- Mon caméléon pour voir s’il changer de couleur.

- Un chat avec la tête du maître.

- Un voilier égyptien (200 ans av J.C.).

- Un cargo moderne à propulsion atomique.

- Un voilier dériveur.

- Un dirigeable.

- Une cornemuse pour jouer de la musique.

- Un banjo pour aller à Hawaï.

- Un diplodocus pour me protéger du soleil.

- Un ptéranodon pour quand j’ai envie de voler.

- Une murène.

- Une mygale.

- Un narval.

- De la noix de muscade pour manger.

- Un faisan pour me gratter.

- Une poule pour avoir des œufs.

- Mon singe pour me faire rire.

- Un cobra pour me protéger.

- Un chien qui espionne les gens quand ils s’embrassent sur la joue.

- De la colle pour coller le capitaine du bateau.

- Une maison.

- Un tableau pour cacher la maison.

- Des bonbons pour la faim de sucre.

- Des jouets pour ne pas m’ennuyer.

- Une carte au trésor pour inspecter un trésor.

- Une carte à 10 000 901 199 967 dollars.

- Un appareil photo pour prendre des photos.

- Un maillot de bain pour me baigner.

- Un chien de chasse pour manger les gens.

- Un alligator.

Et je n’oublie pas mon cochon !

lundi 15 février 2010

Disque au profit de RESF par Les p'tites laines And Co

Amis lecteurs de ce blog, n'hésitez pas à souscrire ! :

Bonjour à tous et à toutes,

Afin d'avoir plus d'informations concernant le disque en préparation en
soutien à RESF, n'hésitez pas à parcourir notre myspace :

http://www.myspace.com/autourdesp39titeslaines

Les souscriptions sont toujours en route !

Merci à tous de nous suivre,

Eric et les p'tites laines

jeudi 11 février 2010

Hola ! Bonjour !


La brousse était très jolie.

La mort de la mort du Hunk : droit de suite au premier droit de suite

Celui-la fut coincé écrasé entre la porte de la salle de bain et le recoin de la salle de bain. La queue ôtée date d'hier. Une belle prise. Amandine en raffolle.

La biquette et le chien : combat





mardi 9 février 2010

de l'autobiographie sur Internet (je passe son temps à se regarder le nombril)

En Vendée, il y a un village Pierre et Vacances (à Bourgenay Querry Pigeon). Nous nous y promenions (j’avais huit ans) avec ma sœur et mes parents. Il y a un grand toboggan, un lac artificiel, un parcours santé dans les bois, un gigantesque terrain de golf mais, surtout, il y avait une grosse butte en herbe. Nous y étions montés. Pourquoi ? J’étais à la traîne pour descendre. Je décidai de le faire en roulant sur moi-même ; c'est rapide et rigolo. Je me souviens qu’en bas, mes parents me regardaient rouler en faisant des signes bizarres (parfois je m’arrêtais et je les regardais, c’est comme ça que je le sais). J’étais fou de joie et je m’entendais rire en roulant. Finalement, j’étais tout excité d’avoir roulé. Mes parents ne voyaient pas les choses comme ça. Les signes qu’ils m’avaient faits n’étaient pas des encouragements. C'était pour me dire d’arrêter de rouler. Ma mère a rouspété. Mon jean était tout vert, c’est vrai, mais moi j’étais vexé. Quand vous rencontrez l’effet contraire à celui espéré, vous êtes déçu et vexé, c’est la définition : notez-le sur vos cahiers. Ça produit une forte impression sur les gosses.

je tombe bien bas

Nous avons gravi cet après-midi le mont Miribel. C’est en Savoie ou en Haute-Savoie, c'était avec les P'tites Laines. Les moments là-haut sont très apaisants. Au loin il y a des névés, dans la vallée on aperçoit des chaumières dispersées, on devine le lac Leman et tu penses forcément au train électrique et aux maquettes de chez Xavier le voisin d’Antoine Brégeon. Je ne sais pas ce qu’il est devenu. Mais il pourra entrer son nom sur Facebook. J’ai 27 ans. Courir ça va plus vite et quand tu descends une vallée c’est moins usant pour les genoux. Avec le ciel si bleu, les millions de jonquilles qui faisaient le printemps : si tu descends une montagne dans ces conditions-là, tu as un sentiment de joie. Je pris donc le parti de courir.



Il y avait de la gadoue car les neiges fondent en douceur. Je glissai comme sur une peau de banane, surprenant, et atterris sur le derrière : plein de boue des pieds jusqu’à la tête. Encore une punition de la réalité –l’ivresse vite refoulée par la gueule de bois… Quelle injustice ! On a dû repasser à l’hôtel pour me changer. Je ne peux quand même pas jouer de l’accordéon dans cet état !


Me voici maître d’école les enfants. J’habite au Sénégal, je travaille dans une école française et j’ai des CE 1. Ce samedi, nous étions invités chez la maman du petit Idy qui habite sur les hauteurs entre Toubab Dialaow et Nguering, en pleine brousse. Les branches sèches des arbustes. Les pierres noires qu’on dirait volcaniques. Loin, très loin, la mer. Arpenter les parages. Idy a joué sur un baobab penché, il a escaladé. Il tenait absolument à me montrer son incroyable terrain de jeu : la brousse vallonnée à perte de vue, les cailloux et les chemins compliqués qu’on se fraie entre les broussailles. Avec sa sœur il a sauté sur les murets en ruines, énervé les zébus, détourné les biquettes, caressé les chevaux du petit centre équestre et il a remonté le lit de la rivière à sec. La terre craquelée du marigot à sec... Toute cette énergie d’enfant libre… J’ai eu envie de courir moi aussi. J’ai 29 ans. J’aurais bien fait aussi les combats d’épées avec les branches et le cache-cache. Mon pied s’est enfoncé, enfoncé profondément ; je me suis enfoncé dans la terre lourde et grasse du lit de la rivière. Pas si à sec que ça... Revenez jambes, pieds, claquettes...


Sous les yeux surpris du petit Idy, péniblement j’ai réussi à retirer tout ça. Ceux qu'on vouvoie aussi peuvent être embarassés. Ça l’a bien amusé. J’espère que Maud saura trouver les mots pour me réconforter.

mercredi 3 février 2010