mercredi 18 novembre 2009

Non, en fait, merci Fraggle, nous t'avons identifié ! Merci Fraglle? N'hésitez pas à aller acheter une babiole à la boutique de Fraggle. Et oui, comme dit Fraggle, c'est bientôt Noël. Et oui.
http://fraggledestocke.blogspot.com

Allez, au revoir.
NON EN FAIT çA VA C'EST COOL, vive le boulot. Merci Fraggle même si on sait pas qui t'est toi non plus.

lundi 16 novembre 2009

RAS LE BOL DU BOULOT !!!

vendredi 13 novembre 2009

jeudi 12 novembre 2009

100 % collègues













Nio Farr ("On est ensemble"). "Niokoboke" veut dire "de rien", Mathieu disait n'importe quoi.





mercredi 11 novembre 2009


Des enfants s’approchent de la plage et lavent pendant un long moment, dans la mer, les chevaux qu’on leur a confiés.


Un petit groupe de femmes, chaque jour, se pose devant la mer, à l’ombre des petits palmiers et guette le client. Des colliers, des panières, d’autres choses aussi. Il fait si chaud. Pas un toubab à l’horizon. J’en indique un au loin (moi j’ai déjà dit non merci). « Sénégaulois, dit la femme. Ils n’achètent pas. » Un bruit de moteur dans le silence. Ce sont des libanais d’une vingtaine d’années qui chaque dimanche, assis dans une bouée accrochée au bateau, se font traîner par un boy. Le bateau passe si près de la plage qu’il percute le sable tout à coup. Les sénégalais de la plage ne peuvent s’empêcher de se fendre d’un sourire un peu moqueur. C’est vrai que c’est bien fait… : ils étaient si bruyants et leur divertissement était si déplacé… Arrivent deux jeunes gens de Côte d’Ivoire. L’un manipule une marionnette et l’autre chante. Ils égaient un instant le long après-midi d’attente. Pas de client. Peu de touriste encore à cette époque.

A Saly Niakh Niakhal, Poulo a rouvert. Repère de sénégaulois. Tandis que le lecteur CD de chez Jules diffuse un concert de Francis Cabrel, un homme, face au mur de son atelier de couture, à côté du fer à repasser, baise le sol. L’heure de la prière n’attend pas. Une femme bavarde à l’intérieur de l’atelier. Elle observe ses formes dans un miroir cassé. Et un café Touba. Alors je poursuivais, très scolairement, la lecture de quelques romans sénégalais. La grève des Battu raconte l’histoire d’un chef de la police, à Dakar, à qui son ministère demande de nettoyer les rues de tous les mendiants, talibés, invalides, qui quémandent dans les marchés, au sortir des mosquées, aux feux rouges, près des stations services... L’opération réussit mais cet homme, s’il compte obtenir le poste de vice-président, doit ensuite sacrifier un taureau et le distribuer dans toute la ville aux mendiants. C’est son marabout qui l’a dit. Il se retrouve, comme beaucoup, à avoir besoin des mendiants. Bon, voilà, je suis pas trop fort pour les recensions. N’hésitez pas à le lire quand même, il est bien. Auteur : Aminata Sow Fall.
Aujourd’hui, 11 novembre, jour férié. Bisous à tout le monde et une pensée pour les gadgés lyonnais !