... M'Bour...
Demain c'est la Corité (fin du Ramaddan donc jour férié) : tant mieux parce qu'on n'en peut plus de se lever comme les poules. On es crevés avec tous ces gosses.

Nasreddine, le gardien et les témoins de Jéhova

On habite donc à Keur Maya. Pas loin de chez Jannine, du cyber, de l’école –le rêve. Il ne manque plus qu’un jeu de démineur, de bons bouquins, un baladeur MP 3 –on a. Tout en haut de l’hôtel. Tout en bas, Elie est le gardien. Il lit un dépliant des témoins de Jéhovah cette nuit-là. Il est chrétien mais il regarde les images des tigres jaunes, la forêt verte, les textes à la gloire de cette sorte de Dieu-là –typiquement le dépliant Témoins de Jéhova que j’ai feuilleté à Petit Port Faculté quand j’étais étudiant et qu’un témoin avait sonné – accompagné d’un autre témoin et juste à ce moment-là mon micro-onde aussi avait sonné parce que j’avais mis de l’eau à chauffer pour prendre un thé en regardant les canassons (j’avais vue sur l’hippodrome et je logeais à côté d’une vieille tante grognon). Le genre de truc horrible. Elie m’a demandé si j’avais pas un peu de lecture à lui prêter. Il se rendait bien compte du truc insipide de ces Néo-Jésuites ou quoi.

Je suis redescendu avec un Nasredinne. Gros tome que je lui ai présenté comme une série de petites histoires drôles. Il a buté sur le mot Idioties. Je lui ai dit l’histoire de ces parents qui désespèrent de leur drôle tant il est bête et alors ils vont voir Nasreddine pour qu’il fasse quelque chose et Nasreddinne prend des crottes de biquettes (Elie rit au mot « biquette » qu’il rapproche du mot « bique ») et il les roule dans la farine et met du sucre. Puis il fait fermer les yeux au gosse, ouvrir la bouche et mâcher. Il lui dit : « Goûte moi ça ça va te remettre la cervelle à l’endroit ». Le gosse goûte, crache et s’écrie : « Mais c’est de la merde ! » Et Nasreddine aux parents : « Vous voyez qu’il ne faut pas désespérer, il a encore un peu d’esprit ! » Nuit sereine. Elie est avec son gros tome en bas tandis que je vous raconte ça –et tout à coup la coupure de courant et tout Saly, pour plusieurs heures (c’est sûr), encore une fois se plonge dans la nuit chaude, et noire.

Au matin, je crois que mon baladeur MP3 clignote encore car je me suis endormi avec et il clignote quand il marche. Mais ce sont des éclairs sur la mer qui avancent. Toutes les trois secondes un éclair vif et un grondement dans la foulée. L’orage éclate quand je mets mon scooter sur sa béquille devant l’école. En pleine dictée : coupure de courant. Le ciel est noir, ma classe est sombre alors on n’y voit plus. On chante parce qu’il n’y a plus que ça : « Tous les animaux du monde… » (Je suis content d’avoir cet air débile toujours dans mes valises pour tous les jours de pluie, de panne de courant, etc.) Pluie violente. Saly-sur-Mer. Flaques. (Jet-scoot). Au retour, on a parlé avec Maryvonne. C’est la sénégauloise mariée avec David et ils gèrent Keur Maya. La France est à la fois toute proche et assez loin. Puis, avec Elie –le gardien. Il est de Kédougou. Sa femme habite à quelques mètres. Il n’a pas de jour de repos. Leur fils est resté au pays Bassari. Il a 10 ans, entre en CP, il n’a pas voulu venir là. Il a dit : « Je reste où j’ai planté du maïs. » C’est les parents d’Elie qui l’élèvent. Elie faisait du thé –l’un des premiers pour nous. Avec le Ramadan ils ne font pas de thé ; heureusement que leur jeûne débile se finit cette semaine : on aura un jour de repos (on sait pas quand, ça dépend de la lune) ; on boira plus de thé (Inch’Allah). Grillons et thé ; devant la porte face à la porte d’en face. Elie me demande comment on fait du thé en France. Je lui explique le coup du micro-onde. On a mangé du chocolat et du Nutella –un vendredi soir sur la Terre ça me rappelle une chanson. Mais j’ai pas de Cabrel sur mon baladeur, j’ai du Manu Chao, La Mano (pas beaucoup), Mogwaï, Murat, Eyes Wide Shot, etc.

C'était samedi et samedi soir

C'était samedi soir finalement qu'on a vu Cabrel à la télé sur TV5 Monde Afrique; il y avait une émission sur la coopération France-Québec présentée par Daniela Lumbroso et Garou. Roch Voisine chantait "On s'est aimés comme on se quitte" quand on est partis à la pêche avec Nicolas, Adèle, Jules et un ami à lui qui était sur Saly pour le week-end. Cet ami était surnommé "Le vieux" ou "Le sage" et en effet il lisait un petit livret d'interprétation des rêves présenté ainsi : Colonne 1, si tu rêves à ; colonne 2 ce que ça veut dire et 3 sacrifices à faire pour que ça arrive. Exemple: tu rêves à une clé; 2: tu vas avoir des opportunités d'argent; 3: offre du ruban noir à un musulman après avoir plié ce ruban en 4 et avoir dormi dessus. Je pensais à Adama qui offrait du riz aux enfants de Matam un matin (cela s'était passé comme dans un rêve secret). Dans ce livret il est dit aussi qu'on peut se raser le lundi et le vendredi et après enterrer les cheveux (les poils). Ceci dit, le sage pêche comme un roi. Bon on a rien pêché hier soir mais on a appris à pêcher: depuis la plage, 2 hameçons, un plomb, du fil, des petits poissons comme appât et pour lancer on fait comme pour un lassot dans les westerns. Belle nuit. ça coûte 1000 F de s'équiper pour la pêche c'est pas cher et ça peut rapporter des soles, des espadons (cf. photo), etc. Mais là la mer descendait et donc c'était pas terrible. Ce que j'ai pas non plus, c'est le coup pour lancer. Le vieux lui il l'a, et plutôt même ! Il y avait aussi quelques filets de tirés et eux ils s'en ramenaient du poisson.

De toute façon, on était allés acheter des crevettes et de la lotte la journée donc on s'en fout de rien pêcher. Le poissonier a reconnu Amandine avec ses lunettes-poissons alors il lui a fait de supers prix: trop cool! Même les pommes de terres pas chères: 500 F le kilo, et les tomates: 500 aussi ! Sinon, demain Amandine vous racontera sans doute la Pouponnière et tout. Demain, c'est aussi le 1° jour des ateliers para-scolaires. Demain c'est lundi. Bisous à tous. Et aujourd'hui, en revenant d'une balade on a croisé Nicolas et Jules qui maintenant se lancent dans un élevage d'escargots pour les restau et comme il avait plu il y en avait beaucoup et vu que la pêche ça ne donna pas beaucoup. Au revoir.

Espadon

Oh c'est trop triste : il est mort ! (Monde pourtant merveilleux)

Avant d'aller chez le coiffeur.

Ombre de la nouvelle coiffure d'Amandine.

Lagune de Somone. On est allés se promener dimanche comme on a un scoot...

C'est reparti pour un monde merveilleux : un héron.

Indispensable : la moustiquaire (parfois trouée).

The classroom : blue and yellow. (placard bicouleur : Joconde et affiche de Rues du Monde) / Cartable et poubelle à papier.

C'est moi qui ai cloué et avant conçu cette estrade pour que les gosses soient à hauteur pour écrire au tableau (pédagogie participative : les gosses viennent au tableau). Depuis quelques temps, je trouve que je suis particulièrement bricoleur : j'ai trouvé un moyen de fermer la porte avec une ceinture, j'ai réparé un ventilateur, j'ai pris du carton de boîtes d'oeufs pour faire un bougeoir (j'ai coupé le carton avec mon couteau suisse), j'éteinds chaque soir la lampe de chevet avec une bombe antimoustique (de manière à ne pas avoir à sortir la main de la moustiquaire (pour qu'elle revienne pleine de boutons non merci)), et j'ai utilisé la boule à thé pour faire poignée de couvercle de casserolle pour que ça bout plus vite (on peut boire de l'eau mais bouillue voire bouillie). La prochaine étape, et non la moindre : faire la vidange du scooter. Quand même, une limite : c'est un artisan qui a peint l'estrade en bleu (et le placard et autre).

Devant l’école Jacques Prévert, qui fait aussi collège, il y a un gardien : un noir habillé tout en bleu. Il reste là toutes les journées et tous les jours durant, il garde et il regarde les allers et venues. Il est sympa. Echanges de politesses matinales, compagnon de cigarettes récréatives… Il s’ennuie sans doute, il fait un travail un peu chiant. Il y a beaucoup de gardiens ici. Gardiens de distributeurs de billets, gardiens de pavillons, gardiens de zones résidentielles. Assis sur une chaise ou un banc, en uniformes sérieux, somnolant, une feuille de journal entre les mains.
Tout à l’heure, le gardien de l’école se promenait entre les quelques quads des quelques collégiens qui viennent en quad. Il faut savoir qu’il y a un bus climatisé qui emmène les élèves, que certains ont un chauffeur mais que d’autres viennent en quad. Machines aux formes peu sympathiques, aussi larges que longues, semblant sortis d’une salle de jeu vidéo. Le gardien jetait un œil curieux, un peu distant, sur ces objets roulants que des gosses de 15 ans conduisent tranquillement… Il devait se dire : voilà encore un de ces trucs de blancs que je ne pourrai jamais avoir, un de ces trucs de gosses blancs que je garde.

Le marché de M’bour

Contact 1. Arrivée par la plage (jour 1 ou 2). Criée ; arrivées des pirogues ; grand préau animé ; camions direction Dakar, hypermarchés français etc. ; femmes assises qui vendent, qui lavent le poisson –retour par les terres ; vraies rues d’Afrique ; acheté carte Orange à une boutique pour prétexte de rentrer en contacto ; enfants qui crient Tou Babou, qui prennent Amandine par la main, salut des femmes de loin, salut des hommes.

Contact 2. Avec Nico. Arrivée en scooter. Acheté de la lotte, des soles (pas chères), des légumes (repérage du vendeur) : choux, aubergines, citrons verts, patates douces, manioc, salade, tomates, piment. Le vendeur a les pieds nus dans les légumes, ils pèsent d’une main experte et nonchalante (balances Roseval avec le poids de 500 g qu’il demande au vendeur d’à côté) les kilos qui défilent. Vendeurs de sacs plastiques bleus (100 F), plus résistants que les noirs qu’ils donnent pour le poisson et les légumes.

Mangé : crevettes au lait de coco, boulettes de lotte, tiéboudien, riz au poisson, mafé, croque-monsieur, hamburger, fricassé de légumes.

3. Avec Amandine. Arrivée en scooter (le nôtre). On nous a sauté dessus : lui pour garder le scoot, lui pour acheter des crevettes juste pêchées et lui pour un sac en plastique bleu... Un peu chiant. Vendeur de légumes généreux. Mangues trop chères. Il faut se représenter les charrettes avec les chevaux, les femmes qui vendent trois gombos qui se battent en duel, les enfants qui vendent leur sac en plastique bleu, le gosse enfin qui repart tout content car le vendeur lui a donné le reste de la mangue qu’il nous a fait goûter à Amandine, à Pascale et à moi.

(4 : au marché avec Pascale. Arrivée en taxi et charrette, reparti en taxi (il s’est mis à pluviotiter). Ravitaillement chez Aziz (48 rouleaux de papier toilette, 5 litres de Javel, 6 Flag, 2 fois 10 litres d’eau (où l’on retrouve les bidons de 10 l), 50 000 F le ravitaillement. On doit 1000 F à Pascale.)

"...c'est ma toute première biguine partie...", musique de fond au cyber, la cie créole, zouker, zouker !! Maintenant, 1 tibo, 2 tibo, 3 tibo, doudoµ... Bon, on va pas vous faire toutes les chansons.

Mathieu entame sa première semaine et ça se passe bien, il est content de sa classe. De mon côté, je n'ai pas commencé les ateliers, dans une semaine inch'allah ! Normalement, ça se fera du lundi au jeudi de 15h à 17h30 avec une intervenante avec moi pour faire 2 groupes, un aide aux devoirs et un activités. Il me reste pas mal de détails techniques à voir, comme on se met où, les enfants sont-ils assurés, quels sont les ustensiles de la cuisine...

Aujourd'hui, je suis allée à l'école à pied toute seule, comme une grande et je ne me suis pas perdue !

"Zouker, zouker, oh, oh, oh, oh"

Gros bisous

Mandine

PS : photo envoyée de Myrtille, on n'a pas encore vu ça mais c'est très probable que ça existe !

Des petites photos

Beuatiful World: poteau And Rapace together

Le Japoo (restau différent où on a joué à l'époque avec les P'tites Laines), c'est trop cool. 

On était au Jappoo. On a bien mangé. Ils programment un truc tous les soirs. Ce qui est bien aussi, c'est qu'ils  projettent un film tous les mercredis. Le gérant est tjrs aussi sympa. Il ne souvenait plus de mon prénom (alors il me l'a redemandé). Moi aussi mais je ne m'en souviens déjà plus... Il se souvenait aussi d'un garçon à lunettes, qui était le "narrateur" du groupe. C'est là que j'ai su de qui il parlait. (Concept 1: echar de menos)

Podor (les erreurs de clés USB font bien les choses) (Concept 2)

Il mundo maravilloso: le cheval, la faucille et Boucle d'Or (Concept Echar de menos)

Classe à préparer...

mer, terre, pirogues 

Carte postale

The wonderfull Amandine's world: un chat sur une pirogue. 

A la demande générale: notre scooter. 

A la demande générale, le pouce d'Amandine. 

La photo de la mer avec le rebord, c'est chez nous. Aujourd'hui, rentrée des classes. C'est reparti pour un tour. Les élèves ont l'air studieux et sympa. On verra bien. Ne crions pas victoire trop vite. Cet après midi, on le passe encore à l'école. Et oui ça bosse ! Vivement ce soir et un bain dans la mer. La mer est salée, la bouffe est pimentée. 

Bisous rapides. 

PS: Encore bravo aux P'tites Laines et à moi aussi car il paraît qu'il les a fait m'applaudir les mouilleronnais. Ce Ricou il fera bien faire n'importe quoi à n'importe qui... 

Week-end

"C'est l'Africa Time, on prend le temps avant d'avoir le temps".

Oui, enfin c'est surtout que l'internet à l'école ne fonctionne pas depuis plusieurs jours et qu'il y a 2 à 3 coupures d'électrcité par jour, ce qui explique notre temps de réactivité !

Bientôt, les photos de chez nous (appart avec vue sur la mer) ! Et oui, à première vue on peut se dire qu'on s'est un peu lâché..., mais il y a tellement de choix très bien et je pense que l'on aura jamais ça, vu les prix de l'immobilier en France !!

Aujourd'hui, après avoir passé la matinée à l'école, nous avons mangé des boulettes de lotte qu'Adèle avait préparé (délicieux) et nous sommes allés faire un ravitaillement à M'Bour.

Gros bisous !

Mandine

Hola

Bonjour, pendant qu'Amandine met un message sur le blog je fais de même sur un autre poste (elle ne le sait pas, chut...). Donc moi je vais vous parler un peu de la rentrée des classes car ça a été assez speed cette mise en place de la classe. Tout d'abord ça fait byzarre de voir qu'on va faire sans doute Les rois Mérovingiens puis les rois capétiens, des programmes très français avec les outils tout français dont on dispose ici; et nouvelles tables, nouvelles classes, un peu la foire d'empoigne à qui du collège ou de l'école aura la photocopieuse, et comment faire des photocopies, comment imprimer et donc une rentrée assez speed un peu dans tous les sens: très excitant ! Je suis pressé de voir mes petits poulets: des CM 1 en majorité français, un suisse et deux points d'interrogation. A noter aussi: un dislexique, une bonne élève envahissante et la collègue des CE 2 qui les avaient l'année dernière qui me briffe longtemps -trop longtemps au début mais ensuite cool - sur les cailles et les canailles de la classe ; très excitant ! Ensuite, il y a aussi la fille de la trésorière de l'Asso des Parents d'élèves qui me paie et chez qui j'ai été chercher une avance sur notre salaire de septembre; car il faut dire qu'on a pas mal dépensé ce mois-ci: scooter, logement avec 2 mois d'avance et cet après-midi on a été chercher des trucs au grossiste des trucs de base.

Les dernières journées ont majoritairement été passées à l'école, en grande partie vous voyez le topo. J'ai arrêté de raconter ma vie tous les soirs sur notre ordinateur le soir où on a quitté chez Jannine pour notre nouvelle baraque alors comme ça me manque je le fais sur ce blog, devant tout le monde ! Ou la la.

Maintenant: une pensée pour Les P'tites Laines qui joue demain au Festival Face et Si, plutôt que "merde": "que la terre vous soit légère"...

Bonjour tout le monde, une pensée dans l'air ! Hola ! Como

2 septembre / 12 ou 13 septembre: jour le jour pas si palpitant si ?

Bien arrivés à Dakar. Nous avons retrouvé les billets de train, et d’avion, au pied de l’arbre où j’étais allé pisser au Jardin des Plantes à Nantes. Si bien que j’y ai vu un signe et que j’ai eu les boules toute la journée que ce ne soit une mise en garde : « ne prenez pas l’avion il va se scratcher ! » Tout s’est bien passé (quand même derrière nous dans l’avion au moment du décollage une dame pleurait et parlait d’un mauvais présage…) 

Adama nous attendait à l’aéroport. Il était content content. Nous aussi. Son Hundaï a bien vieilli en 6 mois. Adama lui il a encore rajeuni ! Arrivé à l’espace Thyalli (c’était en pleine nuit : 2 h 30 du matin), il sonne. Il a réveillé tout l’espace Thyalli. Il rigole de toute ses dents. Le cadeau que je lui remets de la part des P’tites Laines (un album photos de notre tournée avec plein de photos de lui) : il n’en croit pas ses yeux, ce matin il n’a même pas réussi à le feuilleter en entier ; trop d’émotion c’est vrai. Vraiment vraiment.

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Aujourd’hui on est allés voir pour un scooter. On a un plan pour un bon à 500 000 CFA ( 5000 F) (450 €). On va conclure d’ici peu. Des embouteillages des embouteillages. Dakar la polluée. On se retrouve à la gare centrale d’où partent les camionnettes pour le Mali, la Guinée, la Gambie…, parce qu’Adama y prend du carburant, et on n’avance plus. Des voitures partout. Un homme prie au milieu des voitures à côté d’une citerne. Pendant qu’on est à l’Ambassade pour une formalité qu’on règlera par téléphone car c’est ouverte seulement le mardi et le vendredi de 8h à 11h, Adama achète au Casino des croquettes pour le chien d’un couple de français qui vit à N’Dangan. Puis il s’occupe du portable de sa femme, car il a fini par retrouver la boutique où il a confié la réparation et il finira par retrouver le réparateur. Quand on discute pour un scooter, il s’intéresse de près à un chiot berger allemand car il a besoin d’un chien pour garder M’Bathiou quand il est absent. Si une P’tites Laines a envie de donner son nom à un petit chien très gentil, je pourrai peut-être le suggérer à Adama…

Demain, départ de bonne heure pour M’Bour.

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M’Bour, arrivés ce matin. Avons pris un café à l’Espace Thially. Adama était là à l’heure. Avons déjeuné. Sommes partis pour M’Bour. Embouteillages dès la Patte d’Oie. Infernal. Pompes à eau pour dégager l’eau de la nuit. Cigarettes malheureuses. Enfin on a pris la route pour M’Bour. Elle passe par Rufisk. Idée : venir récupérer le scooter à Rufisk. Dépassés la réserve à 15 km de M’Bour. Ça fait peut-être un peu loin. C’est joli en tous cas.

Chez Jeannine, il y a Nicolas et sa femme, Adèle. Elle est enceinte de 6 mois. Lui est français, elle de Casamance. Ils se sont connus il y a quatre ans. Plusieurs histoires avec le Sénégal. Nombreuses. Nicolas nous a parlés beaucoup il est plutôt sympathique. Sinon, nous sommes allés faire une longue balade le long de la côte. Direction M’Bour. Jusqu’à la criée d’M’Bour. Afrique mon Afrique. Tu es au bord de ton fleuve lointain. Afrique mon Afrique… Longé la mer avec des alapgueurs (peu), des pêcheurs, des enfants qui se baignaient, des joueurs de foot, des qui s’entraînaient pour le JO, des aussi qui nous ont salué quand on est revenu par les terres : carte orange prétexte, enfants qui te servent dans les mains, regard lointain et vif. Beuacoup marché longtemps. Amandine était fatiguée. Mais j’ai fait un super voyage ensemble. Vive Amandine. Amandine je t’aime. Un pensée pour tous les amis qui sont restés en France. J’aime. Maintenant le dîner : on était avec Nicolas et Adèle, on a mangé esemble un reste de couscous et poulet et emmental en entrée ; trop bonne soirée.

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            Aujourd’hui nous avons rencontré une bonne partie de l’équipe de l’école française de Saky. Nous avons visité le collège en onstruction. Il sera fini pour la rentrée. J’ai vu ma classe, j’ai discuté dispositions. Le tableau à droite ou à gauche, les élèves coment, les bandes magnétiques pour l’affichage de la classe. Nicole Kost la directrice  et on doublon la maitre E sont déjà parées. Leur clase est prête elles en sont à la décoration. La maître E va décharger Nicole 3h par jour. Décharge  à mi-temps.

On a mangé cher Stéphane. Alexia a tout payé. J’ai hésité avec un punch en entrée. On a mangé des cuisses de grenouile, du crabe farci, des brochettes de lotte avec des frites. On a parlé maladie, histoires d’eau potable, logement. Elles ont toutes un gardien et certaines une bonne ; Alexia avait fait envoyer aux enfants des cuisses de grenouilles avec frites, qui sont gardés par une femme à la maison. Son mari est un haut-diplomate et il est en déplacement. Alexia gère l’école et la construction du collège avec panache et grande compétence. Elle est assez impressionnante, –très à l’écoute et dégourdie. Puis on avait rendez-vous pour visiter une maison à la con. Dans une résidence. C’est un Toubab qui nous a fait visiter. Horrible dans son 4X4. Après, un petit studio à la con. Dans la piscine, un vieux toubab venu se taper une petite sénégalaise. Au bord de la piscine, 3 ado en perdition, -échoués au bord de la piscine. Dégueulasse. Puis un nit-kougnoul nous a fait visiter un autre truc, par l’intermédiaire d’un ami qui a les clés. On l’a attendu sur un banc. En attendant on est retourner voir un truc qu’on était allés voir l’autre jour. Pas mal. Mais Nico nous a montré une petite maison de retraités français, qui sont malades et qui reviennent plus. Petite maison coquette, toute mimi, avec les petites terrasses en mosaïques. Tout coquet. On reviendra le voir demain on pourra rentrer à l’intérieur. Demain, je vous raconterai peut-être l’achat d’un scooter avec Adama…

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Donc aujourd’hui : en taxi on est allés payer les factures de Jannine et de chez Stéphane et Pascale parce que leur voiture s’est fait mettre en fourrière car ils leur manquait un papier et Jannine est en France. Ensuite on a reçu Adama qui venait avec le scooter dans son Hundaï. Il avait acheté un nouveau téléviseur car celui qu’il avait acheté il y a deux semaines quand il l’a envoyé à réparer il est tombé sur un gars qui n’y connaissait rien et il a tout gâté. Adama venait avec un gars et aussi avec le gars du scooter (pas le patron). J’avais promis 10 000 F au gars s’il me ramenait le scooter (ça m’évitait un aller-retour à Dakar où c’est embouteillages monstres avec l’eau partout. Comme finalement il venait avec Adama pour récupérer l’argent qui restait pour le scooter, je savais pas si je devais les lui donner finalement). Enfin. Ensuite on est allé en scooter à M’Bour. Sans casques encore, Amandine et moi on était tranquilles. On a visité une maison, on a rencontré une dame qui s’appelle Josette et qui a parrainé un enfant et maintenant il est à l’université. Elle vit là désormais. Mais l’important c’est la charrette, le gosse, le chat d’Adama qui s’appellera Maud, et pour le chien on verra parce que Adama n’a pas pris le berger allemand à Dakar. On en a un peu marre d’être chez Jannine avec Nico, Jules et Adèle. (...)

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            Nous sommes dimanche soir on a bien parlé avec Nicolas. Il m’a raconté ses histoires pas possibles avec son Asso, puis quand il était boutiquier sur la route entre ….. et ….. Comment il allait chercher les sacs de riz comment il avait décoré son entrée. Il proposait des DVD craqués aux drôles qui lui demandaient, comment on a eu l’idée de faire un cyber en parallèle de son bar (idée qu’il est en train de me démonter et qu’il est en train de me démontrer par A plus B que ce serait mieux autrement ; finalement on tombe d’accord sur l’idée d’un ordi en libre-accès au bar ; et voilà). Et puis on est allés voir un super studio tout en haut d’un hôtel que gère David car on était à la plage avec Nicolas et Adèle. On est allés se baigner elle était chaude ; on a joué avec un peu d’enfants puis j’y suis retourné j’ai vu comment le petit …. savait à peu près nager. Il est de Dakar il était venu passer le week-end. Sa peau lisse et ferme. On a joué à l’apnée, au plus loin sous l’eau, on parlé des français qui jettent ou qui cassent. Je suis revenu, Nicolas et David ont parlé du bar, puis on a parlé des studios et on est allés les voir (j’ai laissé 1000 F sous un verre vide on avait bu du Sprite et de la Gazelle commandés par Nico ou servis pas David), on a vu la chambre Saint-Johns persienne avec la vue sur la mer énorme et le logement tout parfait. Peut-être trop : trop étendue sur l’océan tout le complètement différent avec le bas. On verra. On a parlé pendant qu’Adèle et Amandine préparaient le repas. Des soles qu’on était allées chercher au marché. Avec des patates douces, de la salade, des tomates, des concombres, de la mayo aussi. J’ai mangé ave les doigts ; j’avais trop envie ; mais on a trop parlé en mangeant. Nicolas est bavard ! Il a eu des histoires pas possibles en Casamance et en France, en Suisse et à Saint-Jean-de-Monts. Il a pas complètement abandonné son projet de descendre en Rosalies au Sénégal pour l’arrivée du Paris-Dakar. Même si le Paris-Dakar n’est plus il a dit avec moi. 

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Pause récit palpitant : achat de deux casques ce lundi. On est allés avec Nicolas pour chercher deux casques sur M’Bour. On est partis avec le scooter et Nico avec le sien ; on a pris par la route des charrettes ; arrivée à M’Bour pile à temps quand il s’est mis à pleuvoir : nuages noirs menaçant depuis tout à l’heure, rafale subite et l’orage a éclaté. On était à l’abris pour négocier l’achat des casques. J’étais moyen convaincu par la qualité des casques alors j’ai essayé de casser les prix mais ça ne lui a pas tellement plu au gars alors il a rangé les casques et on a attendu que la pluie cesse devant sa boutique. Il faut que j’achète un petit tournevis pour le vidanger de temps en temps. Finalement on lui a pris les deux casques pour 35 000 je suis sûr que j’aurais pu les avoir à 30 000 mais c’est Nico qu’a négocié et il fait ça assez bien quand même comme il connaît un peu de wolof et il a l’humour opportun il est parfait. Il s’en va en Casamance demain en partant d’abord à Dakar puis il mettra le scooter dans le bateau tout ça pour récupérer un papier à Ziguinchor. Sous la pluie qui s’était calmée ensuite on est allé à L’achat malin qui est une boutique de vente en gros tenue par la trésorière de l’asso des parents d’élèves car je voulais avoir une avance sur salaire comme Alexia m’avait dit que c’était possible. Malheureusement elle était sortie. On est rentrés par le chemin des charrettes en zigzagant entre les grosses flaques qui avaient grossi avec l’averse et on s’est perdus longtemps entre M’Bour et Nyakh’Nyakhal avant de venir se remettre au chaud. Amandine qui a encore le réflexe de l’heure vous le dira : 3 h pour aller chercher 2 casques.

Le soir on a mangé des crêpes après avoir fait plusieurs boutiques pour retrouver de la farine et on a regardé Batman sur Direct 8. Le lendemain matin, Nicolas est parti pour la Casamance en scoot ; il nous confie Adèle.

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Ce soir, après le repas qu’on s’est fait omelettes et œufs au plat en sandwich avec des concombres, des tomates et du ketchup, je suis allé faire un tout petit tour avec mes nouvelles tongs. J’ai échangé deux mots autour de la pluie et du beau temps avec le boutiquier chez qui je vais chercher le pain tous les matins. Il a parlé aussi du Ramadan qui n’est pas bon pour les affaires car tous ceux qui le font (et ils sont nombreux) ils restent là tout le jour sans bouger et à rien consommer. Il m’a dit ses horaires et qu’il allait fermer parce qu’il n’y a plus personne. Quand même un enfant est venu chercher trois Carambars au nougat. Il a disparu au coin du bâtiment.

Aujourd’hui nous avons discuté longtemps à propos du logement –notre futur– avec David qui en est le gérant –gérant tranquille, un vrai personnage peinard. On devrait aller y habiter dans ces hauteurs. Ce sera plus dur de sortir acheter un Carambar mais c’est sûr qu’on y sera bien. On est aussi allés à M’Bour pour que je prenne une avance sur mon salaire de septembre à la trésorière de l’Asso des Parents qui m’embauche. J’aurai sa fille. Ils tiennent un magasin de vente en gros juste à côté du marché de M’Bour. C’est là que j’ai acheté mes tongs. 13 000. Amandine était pas très à l’aise dans le marché couvert. On était en pleine chaleur et on était mâtés et sollicités. On est rentrés en scooter pour aller voir Pascale et Stéphane. Ils veulent que je fasse faire des révisions à leurs drôles. Je commence demain. 5 000 la séance. On a fini la journée par un petit bain dans la mer devant l’hôtel qu’il gère David avec sa femme, puis on est allés se faire cuir un œuf !

Ce matin, Nicolas est parti pour la Casamance. 12 km plus loin, son scoot l’a lâché ; il a lâché l’affaire. Il partira vendredi. Aujourd’hui on a aussi regardé un bout de la nouvelle émission de Morandini sur Direct 8. Ça s’appelle Morandini. Il recevait Cauet. On a parlé de Cauet et de Difool et des radios qu’on écoutait ado (Fun Radio et Skyrock).

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J’arrête ici le récit des journées chaque soir. Une nouvelle vie commence avec la rentrée qui se précise et le « déménagement ». On va aller vivre, sans doute, en haut d’une sorte d’hôtel abandonné, dans un studio génial avec une grande terrasse et la mer et le ciel étoilé. C’est incroyable ce truc. J’espère que cela va se faire. Aujourd’hui j’ai eu Janine au téléphone, j’ai eu Nathalie qui m’a parlé car c’est elle qui avait les CE 2 qui arrivent dans ma classe,  m’a parlé longtemps –trop longtemps ils sont bavards ici– de ses anciens élèves, et des parents d’élèves. Puis on fait les emplois du temps, on a vu des trucs et on a été sur des ordi. On est allés manger au restaurant  Le virage, là où Félix a fait le portrait d’Adama et raconta comment sont nées les mouches. Félix est à Dublin. Big up à toi, et à Gaël et Séverine. On a donnée l’adresse du blog aussi. 2 heures après, déjà des commentaires ! Au revoir !

(J’ai aussi été donner ma petite séance de révisions à Léo et Lisa, les gosses de Pascal et Stéphane. On a bossé sur le sujet, le verbe, le temps du verbe et les verbes être et avoir à tous les temps. Ça leur a plu, j’avais préparé sur l’ordi alors ça leur a plu d’écrire avec l’ordi. Ils sont gentils ces gosses.)

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Sagesse Perse (pour partout et tjrs)

Une vache vivait sur une île verdoyante. Elle y paissait jusqu'à la tombée de la nuit: ainsi, chaque jour, elle engraissait. Mais la nuit, ne voyant plus d'herbe, elle s'inquiétait: que mangerait-elle le lendemain ? Cette inquiétude le rendait aussi maigre qu'une plume. Puis, à l'aube, la prairie reverdissait et la vache se remettait à paître goulûment. Au coucher du soleil, elle était de nouveau une belle vache bien grasse. Pourtant la nuit suivante, elle recommençait à s'inquiéter et à maigrir !
C'est la crainte du lendemain qui rend la vache si maigre. La vache, c'est toi, l'île c'est l'univers. Aussi, ne t'occupe pas du futur ! Regarde le présent et régale-toi !

Eric aux mots opportuns

"Quand la mémoire va chercher du bois mort, elle ramène le fagot qui lui plaît." (Birago Diop)

Quelques photos

On n'est pas encore allés se baigner. De toutes façons attention il va pleuvoir...

C'est écrit : "Toutes sortes de produits et greffage de qualité". (photo concept Mathieu)


Le monde merveilleux d'Amandine : une chèvre. (Il y a aussi eu un pélican dans la rue ce matin)

Le monde merveilleux suite : un chien. C'est le quartier de Saly Nyakh Nyakhal (prononcer nyar nyaral) où on loge pour le moment et sans doute par la suite INCH'ALLAH.

Dakar, une gare routière.

En attendant qu'ils mettent le scooter d'aplomb, Adama s'occupe de Bisous-bisous....

Bonjour les amis. Un grand merci pour tous vos messages. ça fait plaisir. 

donc nous sommes à M'Bour, chez Jannine Giroux. Plus précisément, entre M'Bour et Saly, chez jannine Giroux. C'est sans doute dans ce quartier que nous allons chercher (et trouver) à nous loger. Nous sommes arrivés hier matin avec Adama. Là habitent Nicolas et Adèle. Lui est français, elle de Casamance. Adèle attend son premier enfant. Nicolas connaît le Sénégal depuis longtemps ; il a eu le rpoejt de descendre de France jusqu'en Guinée en Rosalie. Pour le moment ça ne s'est pas encore fait mais il garde le projet. EPour le moment, il cherche à reprendre un bar sur Saly.

Saly: assez vert, c'est la saison des pluies. hier, promenade sur M'Bour le long de la côte, jusqu'à la criée (bateaux, pêcheurs, M'Bour). Nous nous acquitons tranquilement des démarches à faire, on verra alexia demain, on règlera cette histoire de scootter demain, etc.

Bon allez les amis,

salut 

Mathieu (jeudi) 

Suite: vendredi : hier nous avons passé la journée comme cela: nous sommes allés rendre visite à l'ONG "Vivre ensemble " au quartier Tripano à M'Bour. C'est une pouponnière qui accueille des enfants orphelins de mère. Leurs activités : dorloter , nourrir, accueillir les poupons, distraire et éduquer les plus grands (jusqu'à 10 ans). Il y aussi une partie qui accueille des jeunes délinquants français, des salauds qui ne respectent pas les lois de la Rép Fr (humour). Nous vous donnerons le site Internet de cette ONG dès que nous l'aurons retrouvé. (on mettra le lien sur notre blog , qui est activé mais on attend pour vous donner l'adresse, histoire de vous faire une surprise un jour ou l'autre). 

Nous allons  sans doute participé aux activités de "Vivre ensemble" quelques fois par semaines, pour leur raconter des histoires et Amandine pour s'entraîner à pouponner.... 

Sinon, on a vu l'équipe de l'école. Toujours aussi sympa. le collège est presque construit, maintenant toutes les classes du primaire sont là où on a joué avec les P'tites Laines. Alexia a proposé à amandine de gérer des activités parascolaires quelques jours  par semaine. Elle vous racontera tout ça bientôt Inch'Allah. 

On a passé la soirée avec Nicolas , Adèle (qui habitent chez Jannine) ; et 2 gosses français qu'ils gardent . Ce sont des gosses qui ont tjrs vécu ici , leurs parents ont faits quelques buisness à N'Dangan et maintenant lui gère un bar sur Saly. 

Demain, sans doute aller retour à Dakar pour aller chercher ce failli scooter. Sans doute j'irai avec Adama on verra. Il est à n'dan gan en ce moment. 

On pense à vous gros bisous à tous ::: 

Bon, vu que c'est un mail qui fait 3 km de long, je vous écrirai plus tard ;

Bisous

Amandine

Premier jour

Salut à tous,

Un petit mail collectif pour vous dire que nous sommes bien arrivés cette nuit à Dakar ; avec un peu de stress à la gare de Nantes car Mathieu avec perdu la pochette avec tous les billets de voyage en allant faire pipi (on le reconnait bien là !), mais ouf, on l'a retrouvée !
Arrivée à 1h, avec Adama qui nous attendait, dans une chaleur humide étouffante (27°), la canicule de 2003 à côté, c'était de la gniogniotte !
Aujourd'hui, centre de Dakar avec Adama, pour entre autre acheter un scooter pour nos déplacements quotidiens. Nous avons dû passer 2 bonnes heures dans un garage (parler prix, faire des réglages et tout le tintouin) pour au final repartir sans, nous n'avions pas assez d'argent (il y a une limite) donc il faudra revenir la semaine prochaine pour le récupérer.
Nous n'avons pas arrêté de la journée et heureusement qu'Adama est là car on y passerait le double de temps !
Demain matin, nous partons à 7h pour Saly, tôt pour éviter les emboutaillages, assez impressionnnants il faut dire. Comment décrire Dakar : fourmillement, klaxons, odeurs très diverses (la première odeure que j'ai sentie c'est celle de la fleur d'oranger mais c'était peut-être Adama et il y a des senteurs moins agréables...), population chaleureuse et très souriante. Comme au Québec, pour saluer, ils disent "bonjour, ça va ?". Comme vous l'avez compris, la chaleur est assez pesante, on dégouline sans rien faire et la douche froide est la bienvenue !
En tout cas, pour ce premier jour en Afrique, ça me plaît bien !

Gros bisous à tous et à très vite,
Amandine, et Mathieu qui vous dit : Hola como va ? Tout est bien ici, on a fini de pleurer même si on pense bien à vous beaucoup ; un petit message pour les P'tites Laines : le carnet photo pour Adama est un vrai succès, Adama n'en revenait pas. Il est toujours aussi génial, et comme dirait Maud, à Dakar c'est toujours aussi le bordel ! C'est vrai vrai vrai. Bisous à tous...