samedi 13 septembre 2008

2 septembre / 12 ou 13 septembre: jour le jour pas si palpitant si ?

Bien arrivés à Dakar. Nous avons retrouvé les billets de train, et d’avion, au pied de l’arbre où j’étais allé pisser au Jardin des Plantes à Nantes. Si bien que j’y ai vu un signe et que j’ai eu les boules toute la journée que ce ne soit une mise en garde : « ne prenez pas l’avion il va se scratcher ! » Tout s’est bien passé (quand même derrière nous dans l’avion au moment du décollage une dame pleurait et parlait d’un mauvais présage…) 

Adama nous attendait à l’aéroport. Il était content content. Nous aussi. Son Hundaï a bien vieilli en 6 mois. Adama lui il a encore rajeuni ! Arrivé à l’espace Thyalli (c’était en pleine nuit : 2 h 30 du matin), il sonne. Il a réveillé tout l’espace Thyalli. Il rigole de toute ses dents. Le cadeau que je lui remets de la part des P’tites Laines (un album photos de notre tournée avec plein de photos de lui) : il n’en croit pas ses yeux, ce matin il n’a même pas réussi à le feuilleter en entier ; trop d’émotion c’est vrai. Vraiment vraiment.

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Aujourd’hui on est allés voir pour un scooter. On a un plan pour un bon à 500 000 CFA ( 5000 F) (450 €). On va conclure d’ici peu. Des embouteillages des embouteillages. Dakar la polluée. On se retrouve à la gare centrale d’où partent les camionnettes pour le Mali, la Guinée, la Gambie…, parce qu’Adama y prend du carburant, et on n’avance plus. Des voitures partout. Un homme prie au milieu des voitures à côté d’une citerne. Pendant qu’on est à l’Ambassade pour une formalité qu’on règlera par téléphone car c’est ouverte seulement le mardi et le vendredi de 8h à 11h, Adama achète au Casino des croquettes pour le chien d’un couple de français qui vit à N’Dangan. Puis il s’occupe du portable de sa femme, car il a fini par retrouver la boutique où il a confié la réparation et il finira par retrouver le réparateur. Quand on discute pour un scooter, il s’intéresse de près à un chiot berger allemand car il a besoin d’un chien pour garder M’Bathiou quand il est absent. Si une P’tites Laines a envie de donner son nom à un petit chien très gentil, je pourrai peut-être le suggérer à Adama…

Demain, départ de bonne heure pour M’Bour.

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M’Bour, arrivés ce matin. Avons pris un café à l’Espace Thially. Adama était là à l’heure. Avons déjeuné. Sommes partis pour M’Bour. Embouteillages dès la Patte d’Oie. Infernal. Pompes à eau pour dégager l’eau de la nuit. Cigarettes malheureuses. Enfin on a pris la route pour M’Bour. Elle passe par Rufisk. Idée : venir récupérer le scooter à Rufisk. Dépassés la réserve à 15 km de M’Bour. Ça fait peut-être un peu loin. C’est joli en tous cas.

Chez Jeannine, il y a Nicolas et sa femme, Adèle. Elle est enceinte de 6 mois. Lui est français, elle de Casamance. Ils se sont connus il y a quatre ans. Plusieurs histoires avec le Sénégal. Nombreuses. Nicolas nous a parlés beaucoup il est plutôt sympathique. Sinon, nous sommes allés faire une longue balade le long de la côte. Direction M’Bour. Jusqu’à la criée d’M’Bour. Afrique mon Afrique. Tu es au bord de ton fleuve lointain. Afrique mon Afrique… Longé la mer avec des alapgueurs (peu), des pêcheurs, des enfants qui se baignaient, des joueurs de foot, des qui s’entraînaient pour le JO, des aussi qui nous ont salué quand on est revenu par les terres : carte orange prétexte, enfants qui te servent dans les mains, regard lointain et vif. Beuacoup marché longtemps. Amandine était fatiguée. Mais j’ai fait un super voyage ensemble. Vive Amandine. Amandine je t’aime. Un pensée pour tous les amis qui sont restés en France. J’aime. Maintenant le dîner : on était avec Nicolas et Adèle, on a mangé esemble un reste de couscous et poulet et emmental en entrée ; trop bonne soirée.

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            Aujourd’hui nous avons rencontré une bonne partie de l’équipe de l’école française de Saky. Nous avons visité le collège en onstruction. Il sera fini pour la rentrée. J’ai vu ma classe, j’ai discuté dispositions. Le tableau à droite ou à gauche, les élèves coment, les bandes magnétiques pour l’affichage de la classe. Nicole Kost la directrice  et on doublon la maitre E sont déjà parées. Leur clase est prête elles en sont à la décoration. La maître E va décharger Nicole 3h par jour. Décharge  à mi-temps.

On a mangé cher Stéphane. Alexia a tout payé. J’ai hésité avec un punch en entrée. On a mangé des cuisses de grenouile, du crabe farci, des brochettes de lotte avec des frites. On a parlé maladie, histoires d’eau potable, logement. Elles ont toutes un gardien et certaines une bonne ; Alexia avait fait envoyer aux enfants des cuisses de grenouilles avec frites, qui sont gardés par une femme à la maison. Son mari est un haut-diplomate et il est en déplacement. Alexia gère l’école et la construction du collège avec panache et grande compétence. Elle est assez impressionnante, –très à l’écoute et dégourdie. Puis on avait rendez-vous pour visiter une maison à la con. Dans une résidence. C’est un Toubab qui nous a fait visiter. Horrible dans son 4X4. Après, un petit studio à la con. Dans la piscine, un vieux toubab venu se taper une petite sénégalaise. Au bord de la piscine, 3 ado en perdition, -échoués au bord de la piscine. Dégueulasse. Puis un nit-kougnoul nous a fait visiter un autre truc, par l’intermédiaire d’un ami qui a les clés. On l’a attendu sur un banc. En attendant on est retourner voir un truc qu’on était allés voir l’autre jour. Pas mal. Mais Nico nous a montré une petite maison de retraités français, qui sont malades et qui reviennent plus. Petite maison coquette, toute mimi, avec les petites terrasses en mosaïques. Tout coquet. On reviendra le voir demain on pourra rentrer à l’intérieur. Demain, je vous raconterai peut-être l’achat d’un scooter avec Adama…

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Donc aujourd’hui : en taxi on est allés payer les factures de Jannine et de chez Stéphane et Pascale parce que leur voiture s’est fait mettre en fourrière car ils leur manquait un papier et Jannine est en France. Ensuite on a reçu Adama qui venait avec le scooter dans son Hundaï. Il avait acheté un nouveau téléviseur car celui qu’il avait acheté il y a deux semaines quand il l’a envoyé à réparer il est tombé sur un gars qui n’y connaissait rien et il a tout gâté. Adama venait avec un gars et aussi avec le gars du scooter (pas le patron). J’avais promis 10 000 F au gars s’il me ramenait le scooter (ça m’évitait un aller-retour à Dakar où c’est embouteillages monstres avec l’eau partout. Comme finalement il venait avec Adama pour récupérer l’argent qui restait pour le scooter, je savais pas si je devais les lui donner finalement). Enfin. Ensuite on est allé en scooter à M’Bour. Sans casques encore, Amandine et moi on était tranquilles. On a visité une maison, on a rencontré une dame qui s’appelle Josette et qui a parrainé un enfant et maintenant il est à l’université. Elle vit là désormais. Mais l’important c’est la charrette, le gosse, le chat d’Adama qui s’appellera Maud, et pour le chien on verra parce que Adama n’a pas pris le berger allemand à Dakar. On en a un peu marre d’être chez Jannine avec Nico, Jules et Adèle. (...)

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            Nous sommes dimanche soir on a bien parlé avec Nicolas. Il m’a raconté ses histoires pas possibles avec son Asso, puis quand il était boutiquier sur la route entre ….. et ….. Comment il allait chercher les sacs de riz comment il avait décoré son entrée. Il proposait des DVD craqués aux drôles qui lui demandaient, comment on a eu l’idée de faire un cyber en parallèle de son bar (idée qu’il est en train de me démonter et qu’il est en train de me démontrer par A plus B que ce serait mieux autrement ; finalement on tombe d’accord sur l’idée d’un ordi en libre-accès au bar ; et voilà). Et puis on est allés voir un super studio tout en haut d’un hôtel que gère David car on était à la plage avec Nicolas et Adèle. On est allés se baigner elle était chaude ; on a joué avec un peu d’enfants puis j’y suis retourné j’ai vu comment le petit …. savait à peu près nager. Il est de Dakar il était venu passer le week-end. Sa peau lisse et ferme. On a joué à l’apnée, au plus loin sous l’eau, on parlé des français qui jettent ou qui cassent. Je suis revenu, Nicolas et David ont parlé du bar, puis on a parlé des studios et on est allés les voir (j’ai laissé 1000 F sous un verre vide on avait bu du Sprite et de la Gazelle commandés par Nico ou servis pas David), on a vu la chambre Saint-Johns persienne avec la vue sur la mer énorme et le logement tout parfait. Peut-être trop : trop étendue sur l’océan tout le complètement différent avec le bas. On verra. On a parlé pendant qu’Adèle et Amandine préparaient le repas. Des soles qu’on était allées chercher au marché. Avec des patates douces, de la salade, des tomates, des concombres, de la mayo aussi. J’ai mangé ave les doigts ; j’avais trop envie ; mais on a trop parlé en mangeant. Nicolas est bavard ! Il a eu des histoires pas possibles en Casamance et en France, en Suisse et à Saint-Jean-de-Monts. Il a pas complètement abandonné son projet de descendre en Rosalies au Sénégal pour l’arrivée du Paris-Dakar. Même si le Paris-Dakar n’est plus il a dit avec moi. 

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Pause récit palpitant : achat de deux casques ce lundi. On est allés avec Nicolas pour chercher deux casques sur M’Bour. On est partis avec le scooter et Nico avec le sien ; on a pris par la route des charrettes ; arrivée à M’Bour pile à temps quand il s’est mis à pleuvoir : nuages noirs menaçant depuis tout à l’heure, rafale subite et l’orage a éclaté. On était à l’abris pour négocier l’achat des casques. J’étais moyen convaincu par la qualité des casques alors j’ai essayé de casser les prix mais ça ne lui a pas tellement plu au gars alors il a rangé les casques et on a attendu que la pluie cesse devant sa boutique. Il faut que j’achète un petit tournevis pour le vidanger de temps en temps. Finalement on lui a pris les deux casques pour 35 000 je suis sûr que j’aurais pu les avoir à 30 000 mais c’est Nico qu’a négocié et il fait ça assez bien quand même comme il connaît un peu de wolof et il a l’humour opportun il est parfait. Il s’en va en Casamance demain en partant d’abord à Dakar puis il mettra le scooter dans le bateau tout ça pour récupérer un papier à Ziguinchor. Sous la pluie qui s’était calmée ensuite on est allé à L’achat malin qui est une boutique de vente en gros tenue par la trésorière de l’asso des parents d’élèves car je voulais avoir une avance sur salaire comme Alexia m’avait dit que c’était possible. Malheureusement elle était sortie. On est rentrés par le chemin des charrettes en zigzagant entre les grosses flaques qui avaient grossi avec l’averse et on s’est perdus longtemps entre M’Bour et Nyakh’Nyakhal avant de venir se remettre au chaud. Amandine qui a encore le réflexe de l’heure vous le dira : 3 h pour aller chercher 2 casques.

Le soir on a mangé des crêpes après avoir fait plusieurs boutiques pour retrouver de la farine et on a regardé Batman sur Direct 8. Le lendemain matin, Nicolas est parti pour la Casamance en scoot ; il nous confie Adèle.

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Ce soir, après le repas qu’on s’est fait omelettes et œufs au plat en sandwich avec des concombres, des tomates et du ketchup, je suis allé faire un tout petit tour avec mes nouvelles tongs. J’ai échangé deux mots autour de la pluie et du beau temps avec le boutiquier chez qui je vais chercher le pain tous les matins. Il a parlé aussi du Ramadan qui n’est pas bon pour les affaires car tous ceux qui le font (et ils sont nombreux) ils restent là tout le jour sans bouger et à rien consommer. Il m’a dit ses horaires et qu’il allait fermer parce qu’il n’y a plus personne. Quand même un enfant est venu chercher trois Carambars au nougat. Il a disparu au coin du bâtiment.

Aujourd’hui nous avons discuté longtemps à propos du logement –notre futur– avec David qui en est le gérant –gérant tranquille, un vrai personnage peinard. On devrait aller y habiter dans ces hauteurs. Ce sera plus dur de sortir acheter un Carambar mais c’est sûr qu’on y sera bien. On est aussi allés à M’Bour pour que je prenne une avance sur mon salaire de septembre à la trésorière de l’Asso des Parents qui m’embauche. J’aurai sa fille. Ils tiennent un magasin de vente en gros juste à côté du marché de M’Bour. C’est là que j’ai acheté mes tongs. 13 000. Amandine était pas très à l’aise dans le marché couvert. On était en pleine chaleur et on était mâtés et sollicités. On est rentrés en scooter pour aller voir Pascale et Stéphane. Ils veulent que je fasse faire des révisions à leurs drôles. Je commence demain. 5 000 la séance. On a fini la journée par un petit bain dans la mer devant l’hôtel qu’il gère David avec sa femme, puis on est allés se faire cuir un œuf !

Ce matin, Nicolas est parti pour la Casamance. 12 km plus loin, son scoot l’a lâché ; il a lâché l’affaire. Il partira vendredi. Aujourd’hui on a aussi regardé un bout de la nouvelle émission de Morandini sur Direct 8. Ça s’appelle Morandini. Il recevait Cauet. On a parlé de Cauet et de Difool et des radios qu’on écoutait ado (Fun Radio et Skyrock).

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J’arrête ici le récit des journées chaque soir. Une nouvelle vie commence avec la rentrée qui se précise et le « déménagement ». On va aller vivre, sans doute, en haut d’une sorte d’hôtel abandonné, dans un studio génial avec une grande terrasse et la mer et le ciel étoilé. C’est incroyable ce truc. J’espère que cela va se faire. Aujourd’hui j’ai eu Janine au téléphone, j’ai eu Nathalie qui m’a parlé car c’est elle qui avait les CE 2 qui arrivent dans ma classe,  m’a parlé longtemps –trop longtemps ils sont bavards ici– de ses anciens élèves, et des parents d’élèves. Puis on fait les emplois du temps, on a vu des trucs et on a été sur des ordi. On est allés manger au restaurant  Le virage, là où Félix a fait le portrait d’Adama et raconta comment sont nées les mouches. Félix est à Dublin. Big up à toi, et à Gaël et Séverine. On a donnée l’adresse du blog aussi. 2 heures après, déjà des commentaires ! Au revoir !

(J’ai aussi été donner ma petite séance de révisions à Léo et Lisa, les gosses de Pascal et Stéphane. On a bossé sur le sujet, le verbe, le temps du verbe et les verbes être et avoir à tous les temps. Ça leur a plu, j’avais préparé sur l’ordi alors ça leur a plu d’écrire avec l’ordi. Ils sont gentils ces gosses.)

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