mardi 9 février 2010

je tombe bien bas

Nous avons gravi cet après-midi le mont Miribel. C’est en Savoie ou en Haute-Savoie, c'était avec les P'tites Laines. Les moments là-haut sont très apaisants. Au loin il y a des névés, dans la vallée on aperçoit des chaumières dispersées, on devine le lac Leman et tu penses forcément au train électrique et aux maquettes de chez Xavier le voisin d’Antoine Brégeon. Je ne sais pas ce qu’il est devenu. Mais il pourra entrer son nom sur Facebook. J’ai 27 ans. Courir ça va plus vite et quand tu descends une vallée c’est moins usant pour les genoux. Avec le ciel si bleu, les millions de jonquilles qui faisaient le printemps : si tu descends une montagne dans ces conditions-là, tu as un sentiment de joie. Je pris donc le parti de courir.



Il y avait de la gadoue car les neiges fondent en douceur. Je glissai comme sur une peau de banane, surprenant, et atterris sur le derrière : plein de boue des pieds jusqu’à la tête. Encore une punition de la réalité –l’ivresse vite refoulée par la gueule de bois… Quelle injustice ! On a dû repasser à l’hôtel pour me changer. Je ne peux quand même pas jouer de l’accordéon dans cet état !

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