mardi 9 février 2010

de l'autobiographie sur Internet (je passe son temps à se regarder le nombril)

En Vendée, il y a un village Pierre et Vacances (à Bourgenay Querry Pigeon). Nous nous y promenions (j’avais huit ans) avec ma sœur et mes parents. Il y a un grand toboggan, un lac artificiel, un parcours santé dans les bois, un gigantesque terrain de golf mais, surtout, il y avait une grosse butte en herbe. Nous y étions montés. Pourquoi ? J’étais à la traîne pour descendre. Je décidai de le faire en roulant sur moi-même ; c'est rapide et rigolo. Je me souviens qu’en bas, mes parents me regardaient rouler en faisant des signes bizarres (parfois je m’arrêtais et je les regardais, c’est comme ça que je le sais). J’étais fou de joie et je m’entendais rire en roulant. Finalement, j’étais tout excité d’avoir roulé. Mes parents ne voyaient pas les choses comme ça. Les signes qu’ils m’avaient faits n’étaient pas des encouragements. C'était pour me dire d’arrêter de rouler. Ma mère a rouspété. Mon jean était tout vert, c’est vrai, mais moi j’étais vexé. Quand vous rencontrez l’effet contraire à celui espéré, vous êtes déçu et vexé, c’est la définition : notez-le sur vos cahiers. Ça produit une forte impression sur les gosses.

3 commentaires:

felix a dit…

salut vous deux;
j'espère tout va bien

Bises en passant,
Félix

felix a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
mateolondon a dit…

Salut à toi Félixo, ça avait l'air cool à Arles,
Nio Farr,
Mateo