lundi 22 février 2010

C'était Dakar

Aller, on s'est dit, un petit week-end à Dakar ne peut pas nous faire de mal au niveau Feng-shui, dialectique du couple, entremélations et surtout petites séances de cinéma au CCF. En effet, il y avait ce qu'on appelle des projections cinéma au CCF. Des films documentaires de la collection Africa Doc, 1° édition. De supers films documentaires. Le premier, c'était sur les déclassés, des employés de la compagnie burkinabé des chemins de fer qu'on a gentiment remerciés pour cause d'impératifs FMI, maximisation, impératifs BCI, et tout. L'un d'eux est un vrai fanfaron (c'est le réalisateur du film). Un autre documentaire sur la circonsision au Togo. La réalisatrice retourne dans son village natale au moment des fêtes d'initiation et elle fait en sorte que les vieux sages acceptent de laver le couteau entre deux coupes, pour éviter le VIH. Elle réussit. Un autre film sur l'oignon. Sans doute le meilleur. Pour le meilleur et pour l'oignon. Ou comment un producteur d'oignons, au Niger, attend que le cours du sac d'oignons remonte, remonte, pour assurer une bonne dote pour le mariage de son fils, mais le cours descend, descend, et finalement le mariage se consume et le couple, à la fin du documentaire, s'en va pour Abidjan. L'un des meilleurs films documentaires jamais vus au monde, donc, si vous avez l'occasion. Voyez maintenant le site Internet et n'hésitez pas à acheter ces DVD. http://www.africadoc.net/   Et puis le reportage sur la passation du pouvoir au Togo après la mort subite du père de Fauré. Enfin, un reportage un peu longuet mais assez dansant sur les rappeurs de Bamako.


Maintenant, comme c'était un concours, on votait pour le prix du public et bientôt je vais aller voir sur Internet lequel a gagné. Ce qui bien sûr fait dire un mot du reportage sur Bagatadji qui apparemment est parti en montage mais sur le site de 3° porte à gauche il y a déjà un petit 30 minutes très croustillant sur la venue d'une association de jeunes retraités de l'éducation nationale, "Comment ça va?", à Missirah, à côté de Bagatadji.  

"Le directeur de l'école de Missirah est un drôle d’oiseau. Coq sans scrupule, monsieur Seck, tel est son nom, aime à pavaner sans peur du scandale. Il manie à merveille le double discours et sait se faire valoir quand il s’agit de rassembler à sa cause.



Aujourd’hui, il a trouvé les pigeons idéals, une association française à caractère humanitaire, chargée de bonnes intentions et de cadeaux…


Basse-cour 32'11"


Un film de Adrien Camus
http://www.vimeo.com/8990400

1 commentaire:

Fraggle a dit…

les pigeons "idéaux" peut-être ? ça me démangeait... fallait que je le commente... voilà c'est fait