samedi 31 octobre 2009




Salut la compagnie. Nous sommes de retour de Saint-Louis, une ville qu’on aime de plus en plus et on se disait que c’est bien dommage qu’on ait postulé à Saly et pas à Saint-Louis parce qu’on aurait préféré faire les vieux colons à Saint-Louis avec Le Clézio, Saint-John Perse et Pablo Neruda plutôt que les gros toubabs avec les putes, les discothèques pourries, les quads et les jet-sky à Saly.


C’est vrai que Saint-Louis est une ville sympathique. Le fleuve était presque au niveau du pont Faidherbe, le fleuve tout marron, charriant toute la boue que les pluies abondantes ont formée le long de ses berges. Un disquaire sympathique. Le Centre culturel français : l’heure du conte à 15h. Un vieux conteur se lance dans un petit projet avec des enfants du quartier. D’abord il conte (deux histoires de Bouky l’hyène à lire ci-après), puis il laisse la parole aux enfants pour qu’eux aussi racontent une histoire. Pour lui il est important que les enfants prennent la parole. Ensuite, il s’agira de créer un spectacle à partir de ces contes collectés (ça rappelle vaguement quelque chose… D’autant que les contes que spontanément les enfants présentent sont les traditionnelles moqueries entre ethnies et les histoires de dessous la ceinture. Pour dans deux semaines, le conteur dont j’ai oublié le nom leur demande de préparer un conte un peu plus « profond ».)


Il y avait là Amélie, une française de 23 ans qui a gagné un concours proposé par le magazine Pèlerin. Elle a gagné une bourse de 3000 € pour mener un reportage de trois mois sur les griots d’Afrique de l’Ouest. Partie de Dakar il y a 2 semaines, elle compte arriver à Niamey au Niger en janvier, après avoir traversé le Mali et le Burkina. Plutôt ambitieux ! Elle a un blog hébergé par Pèlerin qui est très bien : http://griots.blog.pelerin.info


Le lendemain, nous sommes allés dormir au désert de Lompoul. C’est une portion de désert d’à peine dix km², de vrai désert avec des dromadaires mais pas de touaregs, juste quelques tentes mauritaniennes pour héberger les touristes le temps d’une belle nuit de silence très profond avec juste un aboiement très lointain et le chant mélodieux d’un oiseau de nuit de temps en temps.


Voici les contes entendus à l’heure du conte. Ils ne cassent pas la baraque mais quand même ils méritent une petite oreille rapide. En particulier, le conte du couple dans l’avion n’est pas si débile que ça, n’est-ce pas ?, dans sa concision il vaut mieux que les longues et absconses critiques du fatalisme paresseux de notre ami allemand le bienaimé, le brave Leibniz que tout le monde aime bien.

5 commentaires:

maud a dit…

M. Mateo,
Pouvez-vous me rappeler, ainsi qu'à tous vos lecteurs, pourquoi vous ne fûtes pas embauché dans la bonne ville de Saint Louis ? Mmmmmm ?

felix a dit…

Salut Mathieu et Amandine,
Ca va ?

C'est marrant sur ta première photo on dirait dans l'arrière plan que c'est le cheval de la place Nap' qui a jeté bas son cavalier.
Il y aurait donc un marchand de bananes et un taxi sénégalais sur la place du centre de ville de La Roche en ce jour de fête foraine ?

Bisosu les amis, portez vous bien,
à bientôt

Félixo

felix a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
mateolondon a dit…

Merci les amis pour les commentaires. Maud tu as raison, j'avais oublié que je m'étais grillé pour Saint-Louis dès les salutations ! Mais je ne préfère pas faire figurer ce court épisode dans une quelconque autobiographie. Félix, en effet, Manu Le Gitan est place Napoléon et il est venu en Taxi. Maud, on a eu des nouvelles de Janine. Elle va bien et devrait partir bientôt. Cool pour Garffiti, je me suis justement demandé une fois si c'était diffusé.
Bisous bisous

sébastien a dit…

Un coucou en passant les petits cocos !!! Prenez soin de vous.

A bientôt !