dimanche 25 octobre 2009

Enfoncé dans la poussière de la rue il y avait un vieux coq rouge et bleu accompagné, pourquoi pas, d’une de dizaine poussins jaunes au milieu de quelques mobylettes qui nous croisaient et des charrettes que nous doublions en prenant garde aux nids de poules laissés par la saison des pluies pas si lointaine comme souvenir. Il fallait avoir les yeux partout, les gens qui traversaient et l’homme qui priait au milieu du dos d’âne. Il fallut s’arrêter pour faire une place au troupeau de zébus qui remontait l’avenue avec une lenteur nonchalante, leurs deux cornes pointées vers le ciel d’un bleu délavé… Les enfants nous criaient Toubab ! Toubab ! et on les saluait en passant.

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