jeudi 5 février 2009

En rentrant de cette fameuse formation aujourd'hui, riche mais un peu saoulante aussi souvent, avec des collègues charmant(e)s cependant, voici un vendeur d’oiseaux, dans une petite caisse grillagée: des sortes de petits rossignols ou je ne sais quoi, et une collègue de Ouagadougou demande le prix ou est-ce qu’ils sont à vendre.
En fait, ils sont à libérer : ce sont des oiseaux qui ont été capturés, qu’on verrait bien dans un arbre, sur le rebord d’une fenêtre ou aux aguets sur une terrasse remplie de quelques miettes de pain laissées par un petit déjeuner, et cela coûte 100 F pour en libérer un. Voilà qui est bien singulier ! 100 F la liberté, tel est le principe de ce petit commerce qui joue sur la petite pitié, sur la satisfaction de rendre la liberté...
Et oui, cette anecdote se prête bien à la parabole facile, mais quand même c’était un truc bizarre le business de cet homme avec sa cagette grillagée, n’est-ce pas ?

1 commentaire:

Jac a dit…

Plus t'en libère plus il en capture...c'est un adepte de Sisyphe.
Bon Week end à tous,
Jac